Petite Arvine, Domaine du Grand Brûlé (Leytron)

oui, Petite arvine 2013, mais pas n’importe laquelle. Celle du Domaine du Grand-Brûlé à Leytron, propriété de l’Etat du Valais, Un arvine très régulière au fil des ans, mais qui atteint une forme d’apogée avec ce millésime. De l’art, du grand art.

Le vin est dense, d’une belle richesse. Avec, tant au nez qu’en bouche, un fruité intense, sur le pamplemousse, avec aussi une touche de glycine. Mais cette richesse est parfaitement balancée par une belle, une magnifique acidité rafraîchissante. Ajoutez à cela la note iodée finale et vous saliverez déjà en pensant à un plat de fruits de mer ou un poisson noble. Mais elle fera aussi votre bonheur avec un fromage d’alpage qui a su passer quelques mois à la cave.

Païen, Cave des Champs, Claudy Clavien (Miège)

Le Païen est le cépage blanc le plus planté en Valais ces dernières années.. Aujourd’hui, on en cultive 108 ha. C’est donc la 4e variété blanche du canton, derrière Fendant, Johannisberg et Arvine.

Claudy Clavien en a planté deux parcelles à Miège pour un total de 3500 mètres carrés. Des ceps de plus de 10 ans comme ici au lieu-dit Tsatelette. Une vigne enherbée dans un terroir calcaire adapté à ce cépage. La sélection plantée ici lui permet de récolter 800 grammes au mètre presque sans dégrappage. Les raisins sont cueillis à très belle maturité, autour de 100 degrés Oechslé.

Claudy Clavien vinifie sa récolte de païen en cuves inox. Avec un souci de l’équilibre idéal. Pour cela, un travail sur les lies pour le gras et la structure, et une seule fermentation pour conserver la fraîcheur.

Mis en bouteille au début mai, le Païen est un des chouchous de l’encaveur de Miège.  “J’adore ce vin. Le Païen a une énorme race et il est beaucoup plus facile à la vigne que l’arvine”, s’exclame-t-il. Un vin complet que ce 2013. Un de ceux qui font aussi bien merveille à l’apéro qu’en gastronomie.

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Diolinoir, Cave d'Anchettes (Venthône)

Le vin de la semaine, ce soir, est un Diolinoir 2012. Celui de Jérôme Favre (Cave d’Anchettes) à Venthône. Un vin de grande maturité que ce Diolinoir issu des premières vignes plantées en Valais. Un cru assez sensuel pour ravir les invités de Marmelade.

Pour en savoir plus, le texte du sujet.

Lieu-dit Confanon, sur la commune de Venthône. Une des plus anciennes vignes de diolinoir du canton, plantée au début des années 90, lorsque ce cépage créé à la station fédérale de Pully n’était encore qu’à l’essai. Aujourd’hui, Jérôme Favre cultive quelque 5000 mètres de Diolinoir, sur Venthône et à Sierre. Des ceps dont la production est sévèrement limitée entre  6 et 700  grammes au mètre. Et des raisins récoltés à haute maturité, autour de 105° Oechslé.

A la Cave d’Anchettes, le Diolinoir a dès le premier millésime eu droit à un élevage en barrique. Ceci après une vinification complète en cuves. 12 mois d’élevage supplémentaires avec un tiers de bois neuf. Objectif, diminuer la solidité des tannins et épanouir le fruit.

Jérôme Favre a un attachement particulier pour ce vin. “Croisement du Pinot noir et du Rouge de Diolly, c’est le plus valaisan des nouveaux cépages créés en Suisse”, explique-t-il. Un cépage qui se déguste fort bien, mais qu’il réserve avant tout à la gastronomie. En accompagnement d’une bonne pièce de viande, par exemple.

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Durize, Cave "Les Follaterres", Samuel Roduit (Fully)

Une curiosité que ce vin de la semaine. Il s'agit d'une Durize, aussi appelé Rouge de Fully. Une bouteille d'un cépage originaire du Val d'Aoste apparenté au Cornalin.

A Fully, on trouve souvent de vieux ceps de Durize, le long des murs de vignes ou des fameuses murgères. Des ceps qui ont pu être multipliés pour redonner vie à ce cépage. Seuls quelque 6000 mètres carrés sont dédiés à la Durize dans le canton. Samuel Roduit en possède près de 1000 mètres replantés à la fin du siècle dernier sur les hauteurs du village de Branson. Des terres pentues, exposées plein sud, qui ont permis de récolter à près de 90° Oechslé, grâce à des rendements limités à 800 grammes au mètre.

Samuel Roduit vinifie sa Durize en cuves avec un assez long cuvage. Après la deuxième fermentation, le vin passe quelques mois dans des barriques déjà utilisées. Un passage dans le bois uniquement destiné à oxygéner et ouvrir le vin.

Les quelque 700 bouteilles de Durize produites bon an, mal an par Samuel Roduit à la Cave des Follaterres trouvent facilement preneurs. Une clientèle curieuse de produits authentiques mais aussi quelques restaurateurs avisés. Mais cette Durize 2012 n'est pas qu'une curiosité. Et ça, Dominique Fornage va vous le confirmer.

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Petite Arvine Benoît Dorsaz

Pour parler de la Petite Arvine les Perches, c'est naturellement dans ses vignes que Benoît Dorsaz vous emmène. Passionné par les mystères du terroir, un fond de roches cristallines recouvert d'alluvions amenés par le vent, l'encaveur de Fully enherbe ses vignes. Il chérit particulièrement son hectare d'Arvine, dont les plus vieux ceps exposés plein sud ont été plantés par son arrière-grand-père il y a plus de 50 ans.

Vendangée en 3 passages, aux alentours de 105° Oechslé, La Petite Arvine les Perches 2013 a été vinifiée en cuves. Avec un gros travail sur les lies tout au long de l'élevage. Et une seule fermentation pour conserver une fraîcheur garante d'un savant équilibre. Le vin est ensuite mis en bouteille à la fin avril.

Dire que Benoît Dorsaz chérit son Arvine est un euphémisme. "La Petite Arvine, c'est mon vin fétiche. Et Les Perches, c'est le coeur de mon domaine, j'ai mis 15 ans pour le transformer." C'est dire qu'il déguste avec plaisir et fierté ce vin de gastronomie. Un cru qu'il associe volontiers avec un poisson noble ou des asperges.

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