Une tonnellerie familiale
Une tonnellerie, ce n’est pas une mais plusieurs personnes qui doivent travailler dans le même esprit.
Nos engagements
Le meilleur fût est celui qui nait de la relation de confiance entre le vigneron et son tonnelier.
Dès le départ, nous nous sommes orientés vers la création de fûts « sur mesure », correspondant aux attentes des vignerons. Certains clients sont en relation avec Stéphane depuis de nombreuses années et ont créé avec lui leur propre style de barrique.
Cette orientation originale que seul un artisan est en mesure de vous offrir nous a conduit à limiter volontairement notre production et la taille de notre entreprise.
Notre ambition est avant tout qualitative, afin de vous offrir le meilleur du fût pour révéler le meilleur du vin.
Savoir-faire
Tout vigneron vous dira que sans une belle matière première, il n’est pas de grand vin. C’est aussi notre avis en ce qui concerne le tonneau.
Le choix du bois
Notre entreprise n’aurait pas vu le jour sans un partenariat étroit avec des professionnels spécialisés dans la sélection du chêne et sa transformation en merrains.
Nous travaillons en étroite collaboration avec des Merranderies familiales, qui ont un travail artisanal, qualitatif, et qui ont la même philosophie que nous. Ces entreprises sont engagées dans une démarche de traçabilité qui exclue toute négligence quant à l’origine du bois, la qualité et la durée de son séchage. Nous travaillons avec plus d’une soixantaine de forêts différentes situées principalement en Centre France. (Vierzon, Saint Palais, Allogny, Bercé, Senonches, Fontainebleau, etc.)
Après abattage, le chêne est fendu et débité en merrains selon les règles du métier pour respecter le fil du bois. Une visite régulière des ateliers nous a toujours confirmé le sérieux de leur démarche.
Nos fournisseurs font alors sécher le bois sur leurs sites, situés à proximité des forêts et loin de toute pollution. Un séchage naturel de 18 à 24 mois est privilégié, car nous considérons qu’un merrain ne doit être ni trop jeune ni trop âgé. Trop jeune, il amène de la verdeur au vin , trop âgé il est pauvre en composés utiles au vin.
C’est alors que nous intervenons pour la sélection des lots de merrains qui sont choisis en fonction des besoins de nos clients. Une attention particulière est portée à l’origine des forêts et à leurs profils aromatiques.
Chaque origine de bois suivant son terroir et ses tanins apportera des caractéristiques aromatiques pour le vin . Notre travail est de définir le profil de chaque forêt pour trouver l’assemblage ou l’origine pure qui correspondra aux attentes du client.
Le grain, fin ou mi-fin et l’origine des forêts auront une grande importance sur le style de la barrique. La chauffe est aujourd’hui le seul moyen de définir le profil aromatique de chaque forêt.
La chauffe
Plus de vingt ans de contact avec les vignerons nous ont amené à réfléchir en profondeur sur la relation entre le bois et le vin.
Cette volonté commune d’atteindre une harmonie entre le fût et le vin nous a conduit à orienter nos procédés de fabrication.
Une chauffe où seul l’olfaction nous guide est à la base de notre méthode. C’est pourquoi la tonnellerie Chassin vous propose d’adapter la chauffe à votre vin.
Pour la chauffe des fûts, nous n’avons pas de temps ou de température de feu pour nous guider. Seule l’information olfactive prime, chaque bois possède un potentiel aromatique diffèrent. Suivant les années, en fonction du parcellaire de la forêt, de son terroir et de ses apports, ses besoins en chauffes peuvent être différents. Chaque fût est donc unique et il est ainsi chauffé suivant sa matière première et le résultat souhaité par le client.
L’olfaction est toujours aujourd’hui le moyen le plus sûr pour repérer le moment où la barrique est prête.
La chauffe sera ainsi déterminante concernant l’impact aromatique du bois sur le vin.
Année après année, la dégustation de milliers de barriques nous a amenée à la conclusion suivante.
La qualité des arômes cédés au vin et leur intensité est lié au moment où nous pouvons les détecter au cours de la chauffe et à la poursuite ou non de celle-ci.
Un compromis doit être trouvé entre la nécessité de dégrader le bois en profondeur et la conservation de son potentiel aromatique.
Pour cet exercice, ni le chronomètre ni le thermomètre n’ont pu à ce jour remplacer l’olfaction qui est toujours aujourd’hui le moyen le plus sûr pour repérer le moment où la barrique est prête.
Il suffit de venir dans notre atelier et de sentir le fût au cours de la chauffe pour vous apercevoir de la difficulté de l’exercice et pour comprendre à quel point le
tonnelier doit s’impliquer pour vous satisfaire.
Aujourd’hui Florian et Stéphane CHASSIN s’occupent de la chauffe de l’intégralité des fûts de la tonnellerie.